Nounou

2. mars, 2016

Les journalistes s’interrogent : la nounou décapiteuse de Moscou est-elle folle ou terroriste ?

Le problème est que cette idéologie islamiste est elle aussi  à la fois folle et terroriste.

Et qu’elle crée un appel d’air pour toutes les personnes frustrées, paranoïaques, revanchardes, en leur fournissant un statut de martyr, une étiquette de sauveur, une mission historique, un accomplissement personnel, un mot d’ordre compris de tous.

Ils leur disent : avec peu de moyens, vous pouvez faire beaucoup de dégâts à notre ennemi. Et la télé le leur confirme immédiatement : ils sont sûrs d’être la vedette éphémère, la fusée du feu d’artifice, vue et commentée sur tous les réseaux sociaux.

Alors ils n’auront bientôt même plus besoin d’organiser des opérations coûteuses très compliquées : la folie ordinaire va faire leur travail gratuitement. Ils ont là un vivier tout prêt. Il suffisait de fournir une justification idéologique.

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Sondages

25. févr., 2016

La nouvelle ligne de défense de François Hollande s’appuie sur les sondages : la majorité de la population française serait d’accord avec l’inflexion de sa ligne politique, c’est-à-dire avec la trahison de ses promesses électorales.

Parfait. Je propose de nouvelles mesures d’économie, puisque les élections ne servent à rien et qu’on peut s’asseoir dessus : finis les partis, finies les primaires, finie l’élection présidentielle où on nous demande de choisir un programme et un candidat ; il suffit de demander aux instituts de sondage quel est le programme favori des Français (et ils auront le droit de panacher), et accessoirement qui souhaitent-ils le voir appliquer. Ça peut éventuellement faire partie du même package. Et les instituts décideront scientifiquement.

Economique non ? vu ce qu’a coûté la campagne de Sarkozy.

"Social-démocratie" ?

27. janv., 2016

Pauvre Christiane Taubira !

Quand elle était ministre, la droite réclamait sa tête chaque semaine en l’accusant de laxisme envers les délinquants. Les syndicats de policiers avaient trouvé une bonne cible, celle qui libère tout de suite tous les délinquants que les policiers ont eu du mal à arrêter, celle qui veut vider les prisons (terreau des salafistes) et mettre un bracelet électronique à tous ces gens-là.
La droite, quant à elle, ne supportait pas une femme, noire, ancienne indépendantiste, cultivée, grande gueule, oratrice aux réparties cinglantes anti-machistes et anti-racistes : chacune de ses réponses à l’Assemblée Nationale les rendait verts de rage (Eric Ciotti en tremble encore).

A présent qu’elle n’est plus ministre, la droite et le FN se félicitent de ce qu’ils croient être leur victoire. Ce sont les autres qui s’énervent et s’inquiètent : elle risque d’oeuvrer avec la gauche de la gauche pour faire battre Hollande dès le premier tour.

Et c’est là que réapparaît le vieux discours qui voudrait nous faire croire que face à la droite et au FN il n’y a que la solution social-démocrate, la seule réaliste et raisonnable. Surtout pas la gauche, la vraie.
Or, les citoyens ont vu depuis 2012 ce qui se cachait derrière cette étiquette social-démocrate : après les envolées lyriques de campagne (« je n’aime pas les riches », « la politique doit contrôler les flux financiers », « l’Etat empêchera que les patrons licencient à leur guise »…), nous avons vu se développer une politique libérale, mondialiste, couchée devant les exigences des banquiers et des patrons, et tentant de supprimer le dernier rempart : le Code du Travail, sous les doux euphémismes de simplification et d’assouplissement. Tout ceci bien sûr pour lutter contre le chômage.
En trois ans tout a été renié. Hollande a fait passer des tonnes de mesures que la droite n’aurait même pas osé se permettre.
Il pense sincèrement que s’il est impopulaire c’est parce qu’il n’est pas assez à droite. Il se trompe complètement : c’est parce qu’il a menti à ses électeurs et qu’il n’a pas eu les couilles de mener une politique de gauche (ou qu'il n'en a jamais eu l'intention).
Ce que certains continuent à appeler social-démocratie n’est pas une alternative à la droite : c’est une variante de ce libéralisme, prôné par tous les médias à la botte des financiers, et par la cohorte d’économistes qui se précipitent pour nous assurer qu’aucune solution alternative n’est possible.
Alors oui, franchement, face à la droite et au FN, il y a bien sûr une alternative : mais ce n’est sûrement pas le triumvirat Hollande - Valls - Macron.

"Taisez-vous !"

24. janv., 2016

Pauvre Finkielkraut ! Il m’a fait peine l’autre soir chez Pujadas, atterré, paralysé, sidéré par l’arrogance, la haine souriante et la mauvaise foi de la petite garce qu’on lui avait envoyée en service commandé.
Je lui soufflais pourtant des répliques cinglantes, mais il était anéanti, et incapable de dire autre chose que « je suis atterré ».

Il aurait pu la mettre KO pourtant en trois phrases :

« Vous me dites de me taire ici, sur un plateau de la télévision française : pourquoi n’allez-vous pas dire ça à un homme quelconque sur une télé marocaine, algérienne ou saoudienne ? »

« Vous me dites que je n’ai ni compétence ni légitimité pour parler de l’islam ou des cités. Et pour parler des massacres à la kalachnikov en France il faut aussi une compétence, ou seuls les musulmans ont le droit d’en parler ? »

« Vous me dites que vous êtes française et musulmane et que vous n’avez jamais eu le moindre problème en tant que femme. Ce serait un bon point pour la France, mais pourriez-vous me dire dans quel quartier vous habitez ? »

LA FIN D'UNE ÉPOQUE

9. déc., 2015





Mitterrand avait réussi à étouffer le PCF.
Hollande a parachevé le travail en étouffant le PS et les Ecologistes.
Il va créer un soi-disant parti social-démocrate, en fait un attrape-tout centriste qui poursuivra la politique libérale et mondialiste, au service des banques.
Le FN et Sarkozy ont de leur côté coulé la droite bourgeoise en attisant les haines populistes.

La voie est enfin libre pour construire un vaste rassemblement populaire, une vraie gauche capable de renverser la table et de s’attaquer aux deux seuls véritables ennemis du peuple : la finance et la télé.

Au travail !

Rendez-vous à Davos le 20 janvier 2016.