Ce site s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la psy (psychologie, psychiatrie, psychanalyse, psychothérapie).
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Derniers commentaires
17.05 | 15:56
C'était vrai en 2016, ça l'est en 2022, il faut que certains viennent se rafraîchir la mémoire ici. Bravo !
23.06 | 13:14
Bravo, clair et precis...
19.07 | 13:52
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E-mail 6. déc., 2013
anne-marie
Bonjour,
Je souhaiterais savoir si les délires peuvent réapparaître sous traitement neuroleptique avec posologie habituelle (après un long intervalle) ou plus particulièrement si la dose quotidienne est diminué de moitié ?
En vous remerciant
cordialement
E-mail 1. sept., 2012
JR
Ce qui peut paraître étrange c'est que l'intervention d'un tiers dans ce genre d'affaire puisse déclencher des choses chez les uns et les autres ; et c'est ce que l'adolescent recherche souvent : faire qu'un tiers vienne aider, ne serait-ce que comme catalyseur
à communiquer. il ne s'agit pas de se débarrasser de l'ado en le confiant à la société, ce qui serait bien sûr un abandon caractérisé.
E-mail 9. juin, 2012
Beaupuy
Le principal danger lors du retour de l'ado à son école est qu'il soit définitivement enfermé dans le personnage de celui qui a été interné (chez les fous bien sûr), de celui qui est suivi (par un psy), qui prend des cachetons, qui peut à tout moment récidiver... Les étiquettes et la stigmatisation se mettent très vite en place, surtout si on voit revenir une jeune fille les avant-bras lacérés de scarifications... Le mieux (et le plus difficile) est de faire avec lui comme s'il ne s'était rien passé, comme si on lui donnait une nouvelle chance de redémarrer sa vie.
E-mail 8. juin, 2012
JR
Le dogme ancien : TS = hospitalisation, est souvent contesté. Pour les ados l'essentiel est de se saisir de ce moment terrible et aussi spectaculaire pour rassembler les différents acteurs autour de lui (et c'est d'ailleurs parfois ce qu'il cherchait à obtenir). Il va pouvoir dire à quel point il va mal et aussi manifester le malaise de quelqu'un d'autre, alerter à son sujet ou faire exploser le non dit.
Une hospitalisation, même brève, même symbolique, a toujours des effets sur la structure familiale.
La culpabilité des adultes devient invasive et se transforme parfois en agressivité ("c'est la pire des choses que tu aurais pu nous faire").
La position du psychiatre est difficile : entre le représentant des parents (effrayé, culpabilisé ou culpabilisant) et le complice de l'ado (qui va transmettre aux parents ou à d'autres le message).
Quant à l'enseignant qui accueille l'ado à son retour en classe, il doit bien sûr être dans cette écoute discrète, légère, non intrusive, disponible : il ne doit être ni le représentant de la loi, de l'école, de la famille... ni le copain-complice... mais celui qui va pouvoir être un appui pour passer à autre chose...
Tout ceci ne figure pas bien sûr au programme du CAPES ou de l'Agrégation.