Ce site s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la Psy sous toutes ses formes : psychologie, psychothérapie, psychanalyse, psychiatrie...
Soit pour tenter de résoudre un problème personnel, soit pour s'informer, soit pour donner son avis et débattre.
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Il ne prétend pas résoudre vos problèmes personnels mais simplement vous éclairer sur un domaine très vaste.
J'ai été moi-même psychiatre et psychothérapeute pendant de nombreuses années, et je tente de prendre à l'heure actuelle le recul nécessaire et critique pour combattre les clichés, les ragots, les cabales, les campagnes de désinformation et les a-priori concernant ces disciplines si controversées.
Il s'agit d'une succession d'épisodes dépressifs avec un simple retour à la normale entre chaque épisode (euthymie) : absence d'épisode maniaque ou hypomaniaque.
Un traitement de fond s'impose pour éviter cette série de dépressions : régulateur de l'humeur (thymorégulateur) avec ou sans antidépresseur au long cours.
C'est une alternance de périodes dépressives et de périodes d'excitation :
- Type 1 : épisodes maniaques alternant avec des épisodes dépressifs
- Type 2 : épisodes hypomaniaques alternant avec des épisodes dépressifs
- Type 3 : virages maniaques pharmacologiquement induits.
Succession de périodes d'hypomanie et de dépressions légères.
Variations rapides de l'humeur et grande vulnérabilité aux facteurs de stress.
Sous sa forme pré-morbide, on peut parler d'un tempérament cyclothymique.
Attention ! Maniaque ne veut pas dire ici obsessionnel de l'ordre et du rangement, comme dans le langage courant !
La manie en psychiatrie se caractérise par un état d'excitation extrême, avec une énergie débordante, une hyperactivité désordonnée, des tas de projets qui se bousculent, le verbe haut, un flux de parole ininterrompu, les pensées qui se succèdent à toute vitesse, un sentiment d'infatigabilité et de toute puissance.
La personne est alors insomniaque (s'active toute la nuit sans fatigue apparente), désinhibée (elle se permet des attitudes, des tenues ou des propos qu'elle s'interdit en temps normal), dans le passage à l'acte (achats compulsifs, prises de risque, provocations).
Toute tentative pour se mettre en travers et la raisonner déclenche une agressivité extrême (la rage maniaque : attention !)
La personne elle-même se sent très bien, ne se plaint de rien et ne voit pas pourquoi on s'inquiète autour d'elle : elle ne peut pas percevoir le caractère pathologique de cet état.
Ces épisodes maniaques se doublent parfois d'éléments délirants : manie délirante, difficile parfois à distinguer des bouffées délirantes aiguës que l'on trouve dans les psychoses schizophréniques.
Il s'agit d'un état étrange, mélange de dépression et de manie avec des symptômes apparemment contradictoires.
La personne semble globalement excitée, agitée, volubile, rapide, comme dans la manie.
Mais elle n'est pas du tout dans l'euphorie ou la toute puissance : ses propos renvoient plutôt à des thèmes mélancoliques (culpabilité, incapacité, impuissance, incurabilité, désespoir, envie de disparaître).
On trouve souvent des états mixtes chez les personnes bipolaires.
Derniers commentaires
17.05 | 15:56
C'était vrai en 2016, ça l'est en 2022, il faut que certains viennent se rafraîchir la mémoire ici. Bravo !
23.06 | 13:14
Bravo, clair et precis...
19.07 | 13:52
combien nous devrions lire pour comprendre que le monde n'est pas en avant pas devant mais en terre de terreur
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