Ce site s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la Psy sous toutes ses formes : psychologie, psychothérapie, psychanalyse, psychiatrie...
Soit pour tenter de résoudre un problème personnel, soit pour s'informer, soit pour donner son avis et débattre.
Il informe sur les symptômes, les pathologies, les traitements, les méthodes, les livres, et aussi les films qui abordent des sujets psy.
Il ne prétend pas résoudre vos problèmes personnels mais simplement vous éclairer sur un domaine très vaste.
J'ai été moi-même psychiatre et psychothérapeute pendant de nombreuses années, et je tente de prendre à l'heure actuelle le recul nécessaire et critique pour combattre les clichés, les ragots, les cabales, les campagnes de désinformation et les a-priori concernant ces disciplines si controversées.
combien nous devrions lire pour comprendre que le monde n'est pas en avant pas devant mais en terre de terreur
Je voulais au départ écrire une histoire d’enfant sauvage.
Sauvage pour de vrai, comme celle de Victor de l’Aveyron, égorgé, laissé pour mort, survivant seul dans les bois et découvert dans les monts de Lacaune en 1799 près du col de La Bassine. Une histoire dont Lucien Malson fit un livre en 1964 et François Truffaut un film en 1970.
Ou pour de faux, comme celle d’Émile, le petit cobaye fictif de Jean-Jacques Rousseau, héros de son traité de pédagogie romancé de 1762, éduqué à la campagne, à l’abri de la civilisation corruptrice des villes, sous les ordres d’un précepteur doctrinaire, omniscient et manipulateur, qui écrit le scénario et organise la mise en scène, plein de bonne conscience par ailleurs et sûr de son bon droit puisqu’il ne veut que le bien de son élève.
Puis je me suis dit que, des formes et des degrés de sauvagerie, il en existe des tas. Que, quoi qu’on fasse, on sera toujours le sauvage de quelqu’un. Que tout enfant qui naît est au départ un petit sauvage qui nous observe comme des animaux étranges, puis s’habitue peu à peu à nous et nous imite pour survivre, parce qu’il comprend qu’il dépend entièrement de nous. Ou que c’est peut-être nous qui projetons sur lui ce genre de cliché ou de fantasme.
Alors j’ai trouvé mon jeune Victor : un adolescent de quatorze ans élevé de nos jours en Ariège par les survivants d’une ancienne communauté hippie, loin de la ville et de la télé, déscolarisé mais au courant de tout grâce à Internet ; tiraillé entre deux mondes, mais capable de passer de l’un à l’autre, et de frôler les dangers du nouveau, consolidé par toutes les protections fournies par l’ancien. Un adolescent qui, comme tous les autres, se sent différent, ou aimerait passer pour tel aux yeux des autres, mais est aussi attiré par eux, comme seuls les contraires peuvent s’attirer. Un adolescent qui comprend peu à peu tout ce qui ne peut pas se dire autour de lui – et qu’il devine derrière ce qu’on veut bien lui dire –, qui arrive à se dégager des choix que voudraient lui imposer les siens ou les autres, et qui acquiert la capacité de passer à autre chose et d’aller voir ailleurs, de choisir sa propre voie et sa propre vie, sans se ranger dans l’un des deux camps, comme ils voudraient tous l’y contraindre.
On l’aura compris, ceci est un roman d’apprentissage, d’initiation et de passage.
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Disponible en versions papier et numérique sur Librinova, Amazon (Kindle), FNAC (Kobo)... et version papier en impression à la demande dans toutes les librairies.
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ÉTRANGES RETOURS
Ils étaient partis ailleurs, longtemps, avaient disparu, s’étaient effacés, absentés, évanouis, éclipsés, avaient fini par se faire oublier. Certains l’avaient fait par accident, par hasard, d’autres par choix, d’autres enfin par nécessité, pour échapper au pire.
Un jour ils reviennent, des mois ou des années après, d’eux-mêmes ou contraints et forcés. Entre-temps, le monde a changé, eux aussi.
Alors rien ne se passe comme prévu.
Huit histoires d’hier, d’aujourd’hui et demain.
Des histoires de sommeil et de vent, d’herbe et de tourbe, de forêts et de désert, de rivière et de ponts, de glace et de vagues, de familles et de rage, d’île et de jungles, de verre brisé.
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Disponible sur Librinova.com (version papier et version numérique)
et dans 200 librairies numériques (dont Amazon-Kindle et FNAC-Kobo).
Version papier distribuée par Hachette dans 5000 librairies physiques.
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Un vieux monsieur et un jeune adolescent dialoguent sur un banc. Ils sont seuls dans le Jardin des Plantes. Ils parlent de la vie, de la mort, de la religion, des filles, du sexe, des cités, des dealers, du racisme, de la violence, de l'argent, de la guerre, de l'école, des livres, de la cuisine. Ils monologuent aussi. Ils se souviennent. Ils rêvent. Ils écrivent. Ils lisent. Ils écoutent des témoins du passé.
Pendant qu’ils parlent, Toulouse change autour d’eux. Les bruits habituels des voitures, des bus et des scooters disparaissent. Les passants se font rares. Des hélicoptères tournent. Des drones glissent. Des pickups foncent. Des églises, des synagogues et des mosquées brûlent. Des magasins sont pillés. La nuit, la ville est dans le noir total. Comme morte. Que lui est-il arrivé ?
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LES CARNETS DE LA CANICULE
Disponible en version numérique Kindle sur Amazon.fr
Vous pourrez le lire sur votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone, après avoir téléchargé l'application gratuite Kindle.
Disponible en version papier broché sur Amazon.fr
Disponible en version numérique sur Kobo-FNAC
Jeudi 3 juillet 2003. Toulouse. 41°.
Jordi Gilabert essaie de survivre sous la canicule, entre ses patients de la clinique et ceux du cabinet. Il s’ennuie un peu, jusqu’à l’arrivée d’un patient atypique, Cavaillès, qui n’est pas venu lui parler de ses problèmes psychiques, mais lui faire lire de vieux carnets manuscrits, en allemand et en russe, qu’il collectionne et traduit.
A partir de ce jour la petite vie tranquille de Gilabert va prendre des chemins plus cahotiques. Il va se poser des tas de questions, revoir sa propre vie, rencontrer des journalistes, des historiens, des flics et des espions, plus quelques femmes.
L’énigme qu’il doit résoudre relève peut-être de la police scientifique, mais peut-être aussi de la psychiatrie.
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Ils sont six amis, Sarah et Samuel, Dina et Dylan, Akou et Andrea.
Ils rêvent beaucoup les uns des autres.
Ils se racontent leurs rêves au réveil pour ne pas les oublier, et les écrivent même, parfois, pour celui à qui ils sont destinés.
Ils voyagent beaucoup la nuit : dans les forêts, dans les montagnes, dans les grottes, sur les plages, dans les ports, sur la mer, sur les lacs, dans le ciel, dans les villages, dans les maisons, dans les caves et les greniers.
Dans le temps aussi : dans l’enfance, dans la naissance, dans la mort, dans les saisons, dans les sensations, dans les désirs, dans la séduction, dans les jouissances, dans les inquiétudes, dans les angoisses et les terreurs.
Dans les transgressions et les fantasmes surtout. Comme nous tous.
Un roman dont la seule matière est le rêve.
Des rêves qui se répondent, se croisent et s’entrecroisent.
Un roman où les histoires vraies et la réalité ont disparu, et ne peuvent qu’être imaginées par le lecteur.
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Rémy doit s’enfuir, toujours et encore.
Fuir, courir, se cacher, se mettre à l’abri des punks, des voisins.
Changer d’appartement, de quartier, de ville, fuir les regards et la foule, raser les murs.
Il est persécuté par une secte : les XXYY. Il ne les a jamais vus mais ils sont partout dans Toulouse et le repèrent tout de suite.
Ils veulent sa peau.
Heureusement la voix qu’il entend à nouveau le met en garde :
« File ! file ! Rémy ! Sauve-toi ! »
Il cherche un refuge : Jardin des Plantes, Canal du Midi, Cours Dillon, Quai de Tounis, Pech-David, Purpan, Marchant, l’Ariège…
Quand pourra-t-il s’arrêter ?
Jusqu’où devra-t-il aller ?
Rémy est schizophrène.
Bouffée délirante aiguë.
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Rémy erre dans Toulouse. Il vit parfois dans un squat, parfois sous une tente au bord du canal, parfois dans une communauté en Ariège, parfois dans un foyer d’urgence, parfois sur des cartons sous un porche, parfois dans un studio meublé, parfois chez sa grand-mère.
Mais le plus souvent il est hospitalisé en psychiatrie.
Il aime bien les animaux et les enfants, la Garonne et le Pont- Neuf.
Il aime bien regarder les filles, mais le plus souvent les filles se moquent de lui, ou alors elles ont peur de lui.
Et elles lui font peur aussi.
Il est sûr que son voisin de palier prépare un attentat terroriste au Stadium pour la coupe du monde de foot, le 18 juin 1998, mais les flics ne le croient pas.
Personne ne le croit d’ailleurs : Rémy est schizophrène. Une voix lui parle sans arrêt.
Heureusement, il fait dans Toulouse des rencontres exceptionnelles.
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Cinq histoires tragiques qui se déroulent auprès de cinq cabanes différentes situées autour du même village.
Des cabanes en bois ou en pierre, en ruines ou toutes neuves.
Des histoires d'enfants, d'adolescents ou d'adultes.
Des histoires de plaisir et de souffrance, d'amour et de haine, de jeu et de guerre, de vie et de mort, de transgression et de folie aussi.
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Jordi Gilabert, psychiatre, avait choisi de prendre sa retraite dans ce village du Tarn, au bord de l’Agoût, parce qu’il y était né, y avait vécu quinze ans, et que ses parents y étaient enterrés.
Wilhelm Kuntz, artiste peintre, l’avait choisi en quittant l’Allemagne parce qu’il avait pu y trouver un tisserand capable de lui fabriquer à la demande des toiles spéciales.
Rebecca Gautrand, vendeuse intérimaire, l’avait choisi pour se mettre à l’abri des tentations de la grande ville, des dealers et des psychopathes.
Le lieutenant Galinier de la Police Judiciaire, lui, ne l’avait pas choisi : il avait été désigné par son capitaine pour y mener une enquête pour meurtre précédé d’actes de torture et de barbarie. Choisi parce que son père, policier célèbre, était né dans ce village.
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Davos, 24 janvier 2014, 15 heures.
Sarah Goldstein, 79 ans, prix Nobel de chimie en 1995 « pour ses travaux sur la chimie atmosphérique, en particulier concernant la formation et la décomposition de l’ozone », s’apprête à prendre la parole , lors du « 44° World Economic Forum » en séance plénière.
537 personnes, les sommités mondiales de l’économie, de la finance et de la politique, vont l’écouter sur le thème : « Le rôle possible de la recherche fondamentale dans la protection de l’environnement et la lutte contre la malnutrition. »
Mais sa conférence ne se terminera pas comme prévu.
Avant d’en arriver là, sa vie n’avait pas été un long fleuve tranquille.
Ceux qui l’ont côtoyée s’en souviennent.
Chacun d’eux a conservé d’elle une facette.
L’ensemble de ces facettes permettra peut-être un jour de comprendre Sarah…
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Comment la Philosophie, en tant que recherche du Sens, en vient-elle à la nécessité de s’enraciner dans l'Etre ? L’Ontologie et l’Anthropologie peuvent-elles fonder un discours valorisant ?
Ces questions renvoient, d’une part à une élucidation des rapports entre l'Etre et la Valeur, et d’autre part à une lecture du texte spinoziste selon la triple direction de l'a-théologie, de l’a-métaphysique et de l’a-morale.
Telles sont les perspectives de cette interprétation qui se propose délibérément de voir en Spinoza un penseur appartenant à la même « race » que Nietzsche.
ll ne s’agit pas de moderniser Spinoza, mais de parvenir — par-delà les tentatives de récupération — à un homme qui a pensé, et d'essayer de reconstruire sa démarche.
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Ils regardent le monde autour d’eux avec parfois un sentiment d’étrangeté.
Ils nous racontent ce qu’ils voient au fil des jours depuis leur poste privilégié d’observation.
Sauf qu’ils sont eux-mêmes un peu particuliers.
Il s’agit d’un homme couché (dans son lit d’hôpital) : clinoscopie
d’un petit chat dans sa nouvelle maison : aïlouroscopie
d’un bébé dans son berceau : nèpioscopie
d’un vieillard dans sa nouvelle maison (de retraite) : gérontoscopie
et d’un malade mental dans la ville : môroscopie.
Autant de visions différentes, de « scopies » insolites.
Elles ont chacune leur part de vérité et nous révèlent des aspects invisibles pour d’autres de cette réalité étrange à laquelle nous nous sommes habitués, nous les gens « normaux ».
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Ils s’appellent Sophie, Patrick, Suzy, Luis, Sonia ou Aurélien...
Ils viennent rencontrer ce psy pour la première fois.
Ils attendent beaucoup de lui.
Ils se méfient beaucoup de lui.
Ils ont peur de ne pas tomber sur la bonne personne.
Il y a ce qu’ils veulent (peuvent) bien lui raconter à voix haute de leur histoire, de leurs angoisses, de leur souffrance, de leur désir, de leurs questionnements, de leurs raisons d’être ici. Le dit.
Et puis il y a ce que ce psy croit entendre de l’autre discours, celui qu’ils n’osent pas prononcer à haute voix, impossible à exprimer d’emblée, parce qu’interdit, et qu’ils ne s’autorisent à dire qu’intérieurement : celui de leur véritable vie psychique et de leurs attentes pas toujours conscientes. L’inter-dit.
Nous suivons ici l’alternance de ces deux discours, qui ont chacun leur part de vérité.
Heureusement, le psy a deux oreilles : c’est obligé.
De l’articulation de ces deux discours naît parfois quelque chose d’unique qui peut permettre d’amorcer un changement et d’insuffler la vie.
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