Homoparentalité

9. nov., 2012

Les Psys vont encore passer pour de vieux cons réactionnaires sur cette affaire.

Faut-il que la loi autorise deux individus du même sexe à officialiser l'existence de leur couple devant M. le Maire ? Pourquoi pas, si ce symbole leur tient à coeur ?

Faut-il du même coup leur permettre d'adopter un enfant (ou de s'en procurer un par procréation médicalement assistée, ou de dire à l'enfant de l'un qu'il a pour parent l'autre) en remplaçant les mots Père et Mère par Parent 1 (ou A) et Parent 2 (ou B) ?

Surtout pas !

Un couple, quel qu'il soit, n'a pas un "droit à l'enfant", garanti par la loi et la société ; un enfant a par contre le droit de savoir quelle est son origine biologique : qui étaient les deux géniteurs, mâle et femelle qui se sont unis et dont il porte les chromosomes qui le constituent en tant que personne unique.

Dans cette revendication à "l'enfant pour tous" en termes de droit, n'y a-t-il pas la même folie que dans la revendication à pouvoir changer de sexe : se faire creuser un vagin ou greffer un pénis, c'est imposer sa toute puissance contre la réalité anatomique (tout comme, toutes proportions gardées, dans la reconstruction esthétique du nez, des lèvres, des seins ou autres).

C'est un déni de réalité et, derrière le modernisme bien pensant et progressiste, c'est un véritable positionnement psychotique.

Bien sûr qu'un couple homosexuel peut être débordant d'amour et capable d'aimer et d'éduquer harmonieusement un enfant, bien mieux que certains couples hétérosexuels : la question n'est pas là !

La question porte sur les signifiants et sur la vérité de la filiation. Si nous barrons tout cela d'un trait de loi, les pédopsychiatres vont avoir devant eux de longues années de travail  pour réparer ces enfants.

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Cannabis

29. août, 2012

Désolé pour les amateurs de cette drogue qui passe pour douce, inoffensive et écologique, mais j'ai de mauvaises nouvelles pour eux.

Nous savons depuis longtemps qu'il a un effet psychotisant : rend parano et peut déclencher de véritables bouffées délirantes aiguës.

Nous savons que derrière son effet apaisant et anxiolytique, il rend amorphe et sans motivation.

Des chercheurs néo-zélandais viennent de publier les résultats d'une étude de cohorte portant sur 1037 enfants nés entre 1972 et 1973, qu'ils ont testés 11 fois de 5 à 38 ans : tous ceux qui ont fumé régulièrement du cannabis ont perdu quelques points de quotient intellectuel (jusqu'à 8), et tous les gros fumeurs se plaignent de problèmes de mémoire et d'attention.

Voici un nouvel argument qui peut faire mouche chez les Collégiens : le cannabis est toléré parce qu'il produit des générations passives et débiles, et qu'il fournit une activité lucrative à des gens qui sans cela créeraient des troubles sociaux.

Si ton dealer a l'air vif et intelligent c'est qu'il ne fume pas : pas fou !

Psychopathologie du trader

14. juil., 2012

Et si la folie du système bancaire avait quelque chose à voir avec la folie des traders, ces jeunes golden boys qui en un clic peuvent mettre au chômage ou condamner à mort des milliers d'anonymes ?

On avait déjà fait le portrait de ces jeunes hommes psychopathes et speedés, mettant toute leur virilité dans le jeu bancaire, addicts à leurs ordinateurs et aux chiffres qui défilent, prêts à tout pour écraser tous les autres et insensibles aux désastres humains qu'ils déclenchent.

L'équipe de Jonathan Weaver (Université de Floride du Sud) vient confirmer une étude plus ancienne prouvant que les succès des traders londoniens sont corrélés à leur taux de testostérone : il s'agit bien d'être le mâle dominant qui écrase tous ses rivaux ; c'est ce degré élevé de stress qui est leur carburant et les pousse à prendre toujours plus de risques. Sauf que le joueur de casino ne risque que son propre argent et sa propre ruine.

Soyons magnanimes : révélons-leur que la poussée irrépressible de la testostérone peut être apaisée par d'autres comportements naturels et agréables, gratuits et sans destruction massive d'êtres humains.

Experts

13. juin, 2012

Au procès Breivik à Oslo la Cour a écouté pendant toute une journée un expert psychiatre qui ne s'est jamais entretenu avec l'accusé : il a eu accès au dossier psychiatrique et a observé l'accusé pendant les audiences du procès.

C'est de la télé-médecine ?

Café

19. mai, 2012

Avis à tous les caféinomanes :

Une étude de cohorte incluant 400 000 américains âgés de 50 à 70 ans, suivis de 1995 à 2008, conclut que la consommation régulière de café diminue la mortalité :

Au-delà de 2 ou 3 tasses/jour la baisse est de 10 %.

Il s'agit de la mortalité globale induite par diverses maladies (cardio-vasculaires, respiratoires, diabète...). La mortalité par cancer n'est pas prise en compte par cette étude.