9. nov., 2012

Homoparentalité

Les Psys vont encore passer pour de vieux cons réactionnaires sur cette affaire.

Faut-il que la loi autorise deux individus du même sexe à officialiser l'existence de leur couple devant M. le Maire ? Pourquoi pas, si ce symbole leur tient à coeur ?

Faut-il du même coup leur permettre d'adopter un enfant (ou de s'en procurer un par procréation médicalement assistée, ou de dire à l'enfant de l'un qu'il a pour parent l'autre) en remplaçant les mots Père et Mère par Parent 1 (ou A) et Parent 2 (ou B) ?

Surtout pas !

Un couple, quel qu'il soit, n'a pas un "droit à l'enfant", garanti par la loi et la société ; un enfant a par contre le droit de savoir quelle est son origine biologique : qui étaient les deux géniteurs, mâle et femelle qui se sont unis et dont il porte les chromosomes qui le constituent en tant que personne unique.

Dans cette revendication à "l'enfant pour tous" en termes de droit, n'y a-t-il pas la même folie que dans la revendication à pouvoir changer de sexe : se faire creuser un vagin ou greffer un pénis, c'est imposer sa toute puissance contre la réalité anatomique (tout comme, toutes proportions gardées, dans la reconstruction esthétique du nez, des lèvres, des seins ou autres).

C'est un déni de réalité et, derrière le modernisme bien pensant et progressiste, c'est un véritable positionnement psychotique.

Bien sûr qu'un couple homosexuel peut être débordant d'amour et capable d'aimer et d'éduquer harmonieusement un enfant, bien mieux que certains couples hétérosexuels : la question n'est pas là !

La question porte sur les signifiants et sur la vérité de la filiation. Si nous barrons tout cela d'un trait de loi, les pédopsychiatres vont avoir devant eux de longues années de travail  pour réparer ces enfants.