17. avr., 2017

Au secours ! La gauche (re)vient !

 

Cette dernière semaine de campagne voit la panique s’installer partout : Le Pen, Fillon, Macron, Hollande même qui s’invite dans le « débat », tous s’affolent devant la vague puissante et constante de Mélenchon. Le peuple de gauche est à nouveau là, et bien là, dans les meetings ( 70 000 à Marseille et Toulouse, plus 200 000 sur You Tube à chaque fois ! ), sur les réseaux sociaux, sur le terrain. Les petites réunions sur invitation entre gens bien convenables font piètre figure face au souffle tranquille et irrésistible de l’aspiration au vrai changement qui emporte jeunes et vieux, ouvriers, étudiants, employés, chômeurs et retraités. Ils sortent de partout et affirment haut et fort qu’ils se sont fait avoir à plusieurs reprises mais que cette fois-ci on ne la leur fera pas : on ne leur volera pas cette élection. Ils ont compris qu’un seul candidat était de leur côté.

L’inimaginable est en train de se produire, les gens se sont mis à réfléchir, contre la télé, grâce à la pédagogie Mélenchon ! Alors l’affolement gagne politiques et journalistes, les coups bas pleuvent de partout et visent bien en dessous de la ceinture, pour calomnier et effrayer les braves gens en agitant les vieux épouvantails : le candidat de Moscou ou de Cuba, le dictateur en puissance, le communiste, le gauchiste, le candidat des immigrés, le mégalomane, l’utopiste…

Que Le Pen, Fillon et Macron donnent là-dedans, on s’y attendait. Ce qui peut surprendre les plus naïfs d’entre nous c’est que le candidat qui avait crié haut et fort au Bourget en 2012 « mon ennemi c’est la finance » porte les coups les plus bas. Les masques tombent enfin ! Son ennemi, le seul, le vrai, c’est Mélenchon : Hollande est compatible avec tous les autres, surtout avec Fillon et Macron, mais celui-là non, depuis longtemps c’est son pire ennemi, celui qui a compris depuis le début que Hollande n’était pas le défenseur du peuple mais le représentant masqué de la classe dominante, qui cherche avant tout à détourner le vote populaire en faisant croire à un prétendu changement pour préserver les privilèges financiers des puissants.

Cette campagne qui avait démarré dans le médiatique et où la droite avait occupé tout le devant de la scène avec sa primaire lucrative puis ses querelles internes, débouche enfin sur le vrai débat de fond : le pouvoir dans l’entreprise, le partage des richesses, la pollution de la planète, le changement de modèle énergétique, la production utile, industrielle et agricole, le contrôle sur les banques et les flux financiers, les services publics, l’accès de tous à la santé, à l’éducation et à la culture, la protection de tous, le contrôle du peuple sur ses élus et sur les décisions économiques ou guerrières…

Nous y sommes enfin !

Cette dernière semaine est décisive. Ne lâchez rien ! On tient le bon bout.