24. janv., 2016

"Taisez-vous !"

Pauvre Finkielkraut ! Il m’a fait peine l’autre soir chez Pujadas, atterré, paralysé, sidéré par l’arrogance, la haine souriante et la mauvaise foi de la petite garce qu’on lui avait envoyée en service commandé.
Je lui soufflais pourtant des répliques cinglantes, mais il était anéanti, et incapable de dire autre chose que « je suis atterré ».

Il aurait pu la mettre KO pourtant en trois phrases :

« Vous me dites de me taire ici, sur un plateau de la télévision française : pourquoi n’allez-vous pas dire ça à un homme quelconque sur une télé marocaine, algérienne ou saoudienne ? »

« Vous me dites que je n’ai ni compétence ni légitimité pour parler de l’islam ou des cités. Et pour parler des massacres à la kalachnikov en France il faut aussi une compétence, ou seuls les musulmans ont le droit d’en parler ? »

« Vous me dites que vous êtes française et musulmane et que vous n’avez jamais eu le moindre problème en tant que femme. Ce serait un bon point pour la France, mais pourriez-vous me dire dans quel quartier vous habitez ? »