11. avr., 2012

Experts psychiatres

Anders Behring Breivik a tué 77 personnes le 22 juillet 2011 dans un meeting de la jeunesse travailliste, en Norvège, sur l'île d'Utoya, dans la banlieue d'Oslo.

Un premier rapport d’experts psychiatres avait conclu qu’il souffrait de schizophrénie paranoïde et ne pouvait donc être jugé ni déclaré pénalement responsable.

Deux nouveaux experts, nommés en janvier par le tribunal d’Oslo, assurent qu’il ne peut être considéré comme psychotique et qu’il doit être tenu pour responsable de ses actes.

Entre temps un rapport de la psychiatre de la prison d’Ila indiquait que les propos de Breivik  " ne sont pas la preuve d’un trouble psychiatrique mais  l’expression d’une idéologie et en aucune façon d’une compréhension psychotique de la réalité ".

Nous aurons peut-être bientôt (à partir du 16 avril)  le procès qu’aurait pu avoir Adolf Hitler s’il ne s’était pas suicidé, avec la question préalable :

quel critère proposer pour distinguer un délire à thématique politique ou religieuse (à soigner médicalement), et une idéologie extrémiste dangereuse (à combattre politiquement) ?

Et surtout : qui a la légitimité pour fixer ce critère ?